J'accompagne donc Seb et Cyrille qui doivent exposer. Très vite prise par l'ambiance de mise en place, je participe naturellement au montage des structures des échoppes qui serviront à accueillir les exposants.
Puis, avec 2 jeunes bénévoles du chantier international (Petra et Nestlé) nous construisons un four en torchis et pierres pour le souffleur de verre. Nous mélangeons de la paille et de l'argile qui fera office de ciment entre les roches.
1999 - Souvigny, avec Petra et Nestlé, jeunes du chantier international.
1999 - Le four du souffleur de verre.
Avant que le publique puisse être accueilli, les bénévoles sont invités à choisir un costume pour la durée de la foire. Une petite échoppe y est entièrement consacrée, et les organisateurs nous aident à choisir suivant les taches que nous avons choisi.
Le choix des costumes est impressionnant.
Pour ma part, j'ai choisi le service des boissons au café "Le Bouf-Font".
1999 - Souvigny - Le bar accueille des centaines de consommateurs par jour.
J'y fais la connaissance de Mathieu, un jeune homme sympathique et drôle, avec lequel je finirai finalement derrière le bar à alimenter les plateaux des serveurs grouillants et affairés sur toute la durée du festival.
1999 - Souvingy, Mathieu.
Pendant mes moments de pause, j'en profite pour découvrir certaines activités. La forge avec Alain qui me guidera pour réaliser 2 couteaux.
1999 - Souvigny, mes premier pas en forge. Céline une amie à l'arrière plan.
Je ferai aussi la connaissance de François le Dinandier - Travail du cuivre - qui, il aussi me guidera à la confection d'une petite coupelle.
1999 - Souvigny, François me montre le bon geste pour aplanir le fond de la coupelle.
L'année suivante, je participe encore au montage et au service du bar, mais en prenant un peu plus de temps libre. Ce qui me permettra de participer au défilé de la fête des fous.
2000 - Souvigny - La fête des fous. Je suis en argile verte (en bas à droite) à côté de Mr argile marron.
Spontanément, je me mêle aux intervenants qui ont prévu de se couvrir le corps d'argile verte ou marron.
En silence, nous bougeons et déambulons dans les rues et les lieux fréquentés par les visiteurs. Nous ne nous sommes pas concertés avant, et la procession muette adopte le parti d'effrayer les passants.
Nos mouvements font penser pour certains à des gargouilles.
Je "promène" l'une d'elle en chaine, tout en faisant peur aux enfants et en surprenant les adultes.
Une partie finira par monter sur un promontoire qui semble avoir abrité une cloche.
Depuis, je ne suis jamais retournée à Souvigny... Il se peut que cette année, j'y sois.
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