Stage teinture et repoussage sur cuir - Jonas

Jonas habite Montpellier et travaille déjà le cuir. Il a néanmoins décidé de venir perfectionner ses connaissances en matières de repoussage (sculpture sur cuir) et teinture.

Bonjour Jonas !! :)

 Juste avant son arrivée, l'Atelier Faërie avait été envahit par la grêle, heureusement pas de casse.

 On sort le matériel, et on commence par faire le bilan des techniques de teinture. On en profite pour s'amuser à réaliser différents essais.

 Ce qu'il faut garder à l'esprit, c'est que le rendu final n'est jamais obtenu en une seule passe. Il faut être patient pour réaliser le "motif" ou la "texture" que l'on a en tête.
Jonas me dit qu'il ne repousse qu'à la cuillère. Je lui demande donc de me montrer.

Cela fait, l'objectif est de teindre le repoussage en couleur.

Objectif number two : refaire le même motif, mais aux matoirs.

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Nous interrompons nos programmes, pour un petit intermède caprin ;)

Voilà !! Ça c'est fait.

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Reprenons.

J'en ai profité pour montrer des astuces de couture sellier à Jonas.

Puis nous reprenons les essais de teintures à l'eau. Comment elles se mélangent, se diluent, les effets que l'on peut obtenir.

Jonas me demande comment repousser un arbre. N'en ayant jamais fait, je tente ma chance.

Jonas ayant l'habitude du repoussage à la cuillère, nous avons vu comment se servir des matoirs. Maintenant l'objectif de fin de stage est de réaliser un repoussage au matoir, respectant les motifs qu'affectionne Jonas.

Cette semaine passée en compagnie de Jonas a été un pur bonheur. J'ai rencontrée une belle personne. Je lui ai d'ailleurs fait part de mon envie d'organiser des sessions d'échanges de savoirs, comme avec les amis.

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Perfectionnement repoussage - Samuel

Samuel, ingénieur, est un touche à tout. Archer, musicien, coutelier, il a essayé la lutherie, le cuir, le bois et bien d'autres choses. Intéressé par le repoussage style Sheridan, il est venu parfaire celui-ci.

Tout d'abord, je demande à Samuel de me montrer comment il repousse, quelle technique il utilise. Pour cela, je lui fait réaliser une rose.

Samuel n'utilise que du gel antique. Je lui montre comment teindre avec de la teinture à l'eau, comment utiliser les poires d'ombrages, les cuillères, etc ....
Nous passons ensuite à une petite réalisation, un bracelet.

Nous trouvons un motif style Sheridan que nous adaptons. Puis je lui demande de mettre en pratique la teinture et le remplissage de fond.

Entre temps, nous avons la visite de nos amies les biquettes. Diva la rousse et Akila.

Samuel décide de tenter un repoussage plus conséquent sur un brassard d'archer. Son objectif est donc de trouver un motif, qu'il pourra adapter à la forme de celui-ci.

Le travail commence. Report du motif sur le cuir, ouverture des lignes.

Puis repoussage et teinture.

Petit intermède musical ....

Habitué au gel antique, Samuel l'applique sur son brassard. Il entame également les finitions de tranches.

Samuel repart avec 2 créations. Un bracelet et un brassard d'archer.

Détails du brassard : 

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Aiguiser un tranchet

Aujourd'hui nous allons voir comment aiguiser un tranchet (aussi appelé pointe de coupe ou chassepeau).

Tout d'abord, il est a noter que les lames que l'on trouve actuellement dans le commerce ne sont plus les même que par le passé. Autrefois assez rigides et épaisses, elle sont maintenant très fines et souples. 
On pouvait aisément couper des peausserie jusqu'à 2 à 3 mm. Pour l'avoir vu en action avec de nouvelles lames, je peux dire que son tranchant est nettement moins efficace, à moins de savoir l'aiguiser correctement.

Vis permettant de sortir ou rentrer la lame.

 Une pointe de coupe aiguisée devra être entretenue très régulièrement, son tranchant s'émoussant rapidement avec ces nouvelles lames.

Voici comment faire : 

1) Tout d'abord il faut utiliser un tiers point (ou lime) à dents fines. Lime plate ou à 3 faces.

2) Ensuite, il faudra sortir une partie de la lame du fourreau, afin d'y avoir accès.

3) Il s'agira ensuite de coincer le fourreau dans un étau, puis de limer la 1ère face de la lame. L'angle doit rester le même. Le geste NE FAIT PAS de va et vient. On commence du haut de l'émouture jusqu'au fil de la lame. Et on recommence.

4) Lorsque le morfil commence a apparaitre, on retourne la lame dans l'étau, et on procède de même sur l'autre face.

5) Lorsque le morfil est clairement visible, il faudra arrêter de limer.

On voit clairement le morfil.

Celui-ci doit être enlevé.

6) On peut utiliser plusieurs techniques pour ôter le morfil. Une pierre de lune enduite d'une goutte d'huile, une pierre à aiguiser à grains très fins avec de l'eau, un strop d'aiguisage passé à la pierre de joaillier. Toujours tirer la lame à soi, dans le même sens que l'aiguisage (le côté non tranchant face à vous), et surtout conserver l'émouture bien en contact avec la pierre ou le strop, en remontant légèrement la lame sur la fin du mouvement. Il faut l'éxécuter pour les deux faces de la lame.

 Lorsque le morfil se détache, votre lame est aiguisée.

Il conviendra de la passer sur un strop avant chaque coupe pour lui conserver son tranchant.


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