Confiante dans les aptitudes de Gregg, je décide d'augmenter la difficulté.
L'objectif de troisième semaine sera un portefeuille homme, haut de gamme. Nous commençons donc la pratique du parage à la main. A l'aide d'un couteau à parer et d'une pierre lithographique, la technique demande de la patience.
Une fois les pièces coupées, le travail commence. Pour une fois, le choix du cuir est contestable : Gregg à choisi du cuir d'agneau ... mou et doux (spéciale dédicace Gregg-Denisot ;) ). Les spécificités techniques du cuir d'agneau me semble incompatibles avec ce genre de réalisation, on préférera le cuir de chèvre.
Le haut des volets est rembordé puis cousu. On monte ensuite les éléments sur le premier volet.
L'ensemble est ensuite monté sur le corps du portefeuille. Le corps remborde l'ensemble des volets.
Les photos du résultat me permettent d'étayer mon argumentation quant au choix du cuir. Pour ce genre de produit, la souplesse du cuir est un désavantage. Gregg qui faisait de belles coutures droites jusqu'à maintenant, s'est trouvé confronté à la nature technique du cuir d'agneau. Comme un tissu cousu trop serré, celui-ci se déforme et n'a aucune tenue.
Il a été nécessaire de placer des coins métalliques, afin que celui-ci ne se recroqueville pas sur lui-même lorsqu'il est rangé dans une poche de pantalon.
Un cuir de chèvre aurait allié faible épaisseur, très grande solidité et excellente tenue.
En attendant ces résultats, de mon côté j'ai commencé à travailler sur le gain de la gagnante du Concours des 500, que j'ai organisé sur ma page Facebook, à l'occasion du dépassement de la barre des 500 lecteurs.
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