Cette deuxième semaine va être très intense : Bérengère apprend très vite et multiplie les réalisations.
Nous débutons par travailler les rembords.
Puis nous passons à la couture sellier. Comme vous le savez déjà surement, ici pas de machine ! Nous travaillons à l'ancienne, sans machine et uniquement avec des outils à main. Nous participons à la sauvegarde des techniques anciennes, en accord avec l'artisanat d'art, mais cela a aussi l'avantage de réduire de façon très conséquente, l'investissement de départ, lors de la création de vos ateliers.
Pour mettre en pratique la couture sellier, Bérengère choisi de réaliser un étui à laguiole. La couture sellier, contrairement à la couture machine, garantie une grande solidité et une durée de l'objet dans le temps. Attention donc, à ceux qui se prétendent artisan d'art, alors qu'il cousent à la machine .... Et oui, car les machines à coudre le cuir, ont depuis longtemps la capacité d'imiter la couture sellier (imitation esthétique), sans en avoir les avantages techniques et mécaniques (solidité et durée dans le temps).
Bérengère se débrouille très bien avec la coupe à la main. Encore une fois, l'artisan d'art possède les compétences lui permettant de couper le cuir à la main. Il n'utilise pas de presse ou de découpeuse laser.
Les techniques de mise en œuvre des gabarits (patrons), se font également à la main. Pas de logiciel CAO pour l'artisan d'art. Les techniques utilisées sont simples mais efficaces et garantissent une parfaite symétrie des gabarits dans un temps très court.
Bérengère acquiert rapidement les bons gestes techniques. Cela lui permet de multiplier la pratique. Ici, confection d'une paire de chaussons pour bébé.
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