Cette semaine, Léo débute l'exercice du portefeuille.
Il choisit un modèle rembordé, ce qui est audacieux pour un débutant.
Après la coupe, tout repose sur le parage. Tous les élèves venant en formation redoute cet apprentissage. Tous sont étonnés de la facilité et la rapidité d'assimilation, lorsque l'on a la bonne technique.
Le parage manuel est plus aisé sur un cuir à la chair dense. Le morceau de cuir choisi par Léo a une partie ferme et une partie creuse, avec des fibres pelucheuses.
Mais avec les bons outils et les bons gestes, cela ne fait pratiquement aucune différence.
Il suffit d'avoir une bonne lame ou couteau à parer correctement aiguisé, un strop de polissage à disposition et un bon geste. Celui-ci consiste à inciser la ligne de parage au préalable, puis de "s'appuyer" sur celle-ci pour parer la partie nécessaire, en gardant le même angle.
Les cuirs les plus adaptés pour les portefeuilles sont la chèvre ou le veau.
La principale difficulté pour la réalisation d'un portefeuille rembordé est l'assemblage final. Pour que l'envers de la couture soit propre, l'angle de perçage de l'alène doit être ajusté à l'épaisseur, mais aussi aux propriétés technique du cuir. On constate ici, malgré le fait que Léo fasse d'habitude de belles coutures, que cet exercice mérite que l'on s'y entraine.
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